Jack Skellington
Nombre de messages : 16 Age : 33 Localisation : Saliza Emploi/loisirs : Protecteur de Licorne, Brigader dans Poudlard Poste au Quidditch : Poursuiveur Date d'inscription : 11/02/2009
Feuille de personnage caractéristique baguette: Bois de hêtre, 27,64 plume de Phénix Maison: Serpentard Poste au Quidditch: Poursuiveur
| Sujet: [DCFM] Le Basilic Jeu 12 Fév - 20:23 | |
| Le Basilic
Selon les sources, le basilic est un reptile cracheur de venin, un lézard féroce, un immense dragon ou un chimère arborant la tête et les ailes d'un coq sur un corps de serpent. Il est, en tout cas, l'un de nos monstres favoris. Le basilic est toujours effrayant et souvent mortel, puisqu'il a le pouvoir de tuer ses victimes d'un seul regard. Le premier à évoquer ce charmant reptile fut Pline l'Ancien, auteur latin du premier siècle, dont l'"Histoire naturelle" reflète les connaissances et les croyances des Romains de l'Antiquité. Selon Pline, le basilic serait un serpent de petite taille (il ne dépasse pas quarante centimètres), à la morsure fatale, provenant d'Afrique du Nord. Appelé "roi des serpents" du fait des marques en couronne qui ornent sa tête (basilikos signifie "petit roi" en grec), et contrairement aux autres serpents qui ondulent sur le sol, le basilic avance sur sa proie le corps dressé. Parmi ses pouvoirs, il possèderait celui d'enflammer des buissons, et sa seul exhalation briserait net les pierres. Le basilic vit dans le désert, par nécessairement par choix, mais parce que son souffle brulant a tôt fait de transformer tout ce qui l'entoure en lieu de désolation. Pline rapporte que son venin est tellement puissant que, lorsqu'il arrive qu'un cavalier tue un basilic d'un coup de lance, le venin remonte le long de la lance, tuant le cavalier ainsi que sa monture. Les serpents ont-ils un talon d'Achille? le basilic, lui, en a deux: il ne supporte ni l'odeur de la fouine, ni le chant du coq. Pour se débarrasser d'un basilic, il faut donc commencer par attirer une fouine dans le terrier de la bête puis d'en bloquer les issues; le serpent succombe ainsi à l'odeur du petit mammifère. Mais il est bien plus efficace d'utiliser un coq: selon l'auteur latin Claudius Aelianus, le simple chant du gallinacé causerait le trépas du basilic après d'atroces convulsions (c'est pour protéger le basilic d'un tel supplice que Tom Jedusor le cache dans la chambre des secrets et élimine les coqs dans l'enceinte de Poudlard). Tout bien réfléchi, le basilic a un troisième talon d'Achille, le plus vulnérable: son regard meurtrier. S'il le croise dans un miroir, il meurt d'effroi. Le Basilic chez les moldus
L'animal qui porte de nos jours le doux nom de basilic est un étonnant lézard, que l'on trouve dans les forêts tropicales d'Amérique centrale Sud. De la famille des iguanes, il vit dans les arbres ou dans les roches. Il peut en outre courir à la surface de l'eau à une vitesse surprenante, dressé sur ses pattes arrière et le corps bien droit. Il est aussi bon nageur que grimpeur et se nourrit d'insectes, d'araignées et de petits animaux. Puisqu'il semble capable de marcher sur l'eau, on l'appelle aussi parfois "lézard Jésus". Dans l'Antiquité, il n'était pas rare qu'un auteur s'avisât de décrire les coutumes et les créatures de terres étrangères sans avoir jamais quitté la sienne. Il se nourrissait pour cela des récits de voyageurs rapporté par la bouche à oreille, sans doute embellis pour les rendre plus captivants. A mesure que ces récits étaient répétés, l'effrayante renommée du basilic grandissait. Si bien qu'au Moyen-âge, les livres traitant de créatures mythiques commencèrent à le décrire comme un monstre bizarre, pourvu d'un corps de serpent ( c'était là tout ce qu'il avait conservé de la tradition grecque et latine), d'une tête, d'ailes et parfois de pattes de coq. Cette variante de la créature, que, selon la légende, on trouverait aujourd'hui aussi bien en Angleterre qu'en Afrique, était aussi connue sous le nom de "coquatrice". Cette combinaison improbable est liée à l'histoire de sa naissance: on raconte que le basilic sortit d'un oeuf de poule pondu sur une colline et couvé par un crapaud... C'est cette image du basilic qui fut largement adoptée et reproduite ans l'art et les armories médiévales, avec un corps recouvert tantôt de plumes, tantôt d'écailles. Le basilic de la chambre des secrets, cependant, est de l'ancienne école: c'est bel et bien un serpent, énorme qui plus est, comme il convient à l'héritier de Serpentard | |
|
gripsec
Nombre de messages : 16 Age : 32 Localisation : Le Mans Emploi/loisirs : lire Date d'inscription : 07/11/2009
| Sujet: Re: [DCFM] Le Basilic Dim 8 Nov - 13:30 | |
| Très bien fait l'exposé sur le basilic. | |
|